Pour ce mois de Février, nous vous présentons Marjorie FELBER. Ancienne étudiante de la promotion 90-92 en BTS Tourisme elle revient avec plaisir sur ses moments passés à l'EFHT. Retour sur son parcours.

Avant tout, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Marjorie Felber, j’ai 49 ans. J’habite en Lorraine, région dont je suis native. J’y suis retournée il y a 21 ans, après avoir vécu presque 10 ans à Paris.

Que faisais-tu avant d’intégrer l’EFHT ?
J’ai passé un bac littéraire en 1988 et ai commencé un DEUG de langues et littératures étrangères dans l’optique d’être interprète.

Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’EFHT ? Pour quelle(s) formation(s) ?
J’ai découvert l’EFHT grâce à une publicité dans un magazine féminin ; j’ai demandé à recevoir la brochure de l’école et c’est devenu une évidence d’intégrer ce magnifique établissement afin d’y préparer le BTS Tourisme et Loisirs – option accueil/animation.

Peux-tu me parler de ton stage/contrat pro’ que tu as réalisé à l’EFHT ?
J’ai effectué 3 stages durant les 2 ans de formations. 2 en agence de voyages et dans une station nautique où j’ai accueilli les clients qui souhaitaient louer des anneaux pour leur bateau. J’ai également participé aux spectacles de l’équipe d’animation. Ce dernier stage a duré les 2 mois d’été. L’école nous a souvent permis de participer à des salons où nous étions hôtesses. Durant notre voyage d’études à Rome, j’ai guidé dans les forums romains. J’ai ainsi pu découvrir tous les métiers du tourisme durant la formation.

Que retiens-tu de cette formation, de l’école et de l’enseignement ?
C’était l’école de la vie ! Nos professeurs, tous acteurs dans les métiers du tourisme, nous ont appris les bases fondamentales : l’accueil, la prise de parole, la gestion de l’humain. La rue de Milan, à l’époque, était une grande famille. Tous venaient d’horizons différents, quelques unes d’entre nous venaient de province pour la 1ère fois à Paris. Nous nous sommes soutenus, encouragé. Nos professeurs nous traitaient en adultes ; ils avaient confiance et nous ont donné confiance en nous. Nous avons été incroyablement bien préparés à l’examen final. Ces 2 ans ont été éprouvants car il y avait beaucoup de choses à apprendre (et nous n’étions pas à l’ère d’internet) mais ils restent les meilleurs de ma vie. Je garde un souvenir ému de M. Marquer, notre directeur de l’époque ; de Muriel à l’accueil qui était de si bons conseils et de tout le corps professoral en général.

Qu’as-tu fait après la formation ?
J’ai d’abord travaillé chez Avis en tant qu’hôtesse accompagnatrice. Des groupes spécifiques allaient visiter des sites industriels tels que Sanofi, Danone … J’ai ensuite été guide sur les Bateaux Parisiens puis j’ai intégré l’équipe Paris Vision en tant qu’agent de comptoir puis guide.

Peux-tu nous parler de ton évolution professionnelle depuis l’EFHT ?
Après la naissance de mon fils, rester dans le tourisme s’est avéré compliqué. J’ai donc fait une formation afin de devenir assistante. J’ai commencé comme standardiste au siège d’Intermarché Holding avant de repartir en Lorraine. C’est là que j’ai fait carrière dans le domaine de l’assistanat. Tout d’abord au service marketing d’une usine de fabrication de machines agricoles puis en tant qu’assistante du président. Durant plus de 18 ans.

Que fais-tu aujourd’hui ? Où travailles-tu ? Quel est ton poste ?
Aujourd’hui, j’entame un bilan de compétences afin de changer d’orientation ou peut-être de revenir vers le tourisme, qui me manque beaucoup. J’ai quitté mon poste d’assistante de direction en mars dernier.

D’après toi, quelles sont les qualités nécessaires à ta profession ?
La passion avant tout. Le tourisme sans passion ne peut pas se transmettre à vos clients. Il faut être ouvert aux autres (cultures, traditions, langues...), ouvert d’esprit. Il faut être courageux et patient ; en effet, tous les clients ne sont pas à notre image. Il faut être orienté clients et satisfaction client. Il faut être aimable, souriant, dynamique et empathique. Il faut accepter que vous travailliez là où les autres s’amusent. Mais ce sont des métiers passionnants où il est possible de nouer d’incroyables contacts. Vous êtes la personne de référence pour les touristes étrangers, souvent perdus.

Peux-tu nous décrire une journée type ? Tes missions ?
Une de mes journées type en tant qu’assistante de direction commençait toujours par la lecture des mails du président afin de préparer ses dossiers et  sa journée. S’il m’était possible de répondre à certains collaborateurs ou interlocuteurs extérieurs, je le faisais pour lui. La mission principale étant la gestion de son agenda et de celui des autres membres du comité de direction.
Je préparais les réunions de la journée (installation des salles : ordinateur, café, divers documents nécessaires). Outre des travaux de secrétariat classiques (rédaction de courriers en différentes langues, mise à jour de tableaux de bord, traitement du courrier et du courrier électronique, traductions de différents documents, gestion des déplacements de directeurs, saisie de notes de frais, …), j’étais l’intermédiaire entre les différents départements et la direction.

Il fallait également répondre aux attentes de la maison mère en Allemagne. Poste qui demandait d’être parfaitement trilingue. J’étais en charge des 6 autres membres du comité de direction quant à leurs déplacements (réservations d’hôtels, de train ou d’avion). Une de mes missions était la gestion du parc automobile. Vérifier les échéances des contrats, passer les nouvelles commandes de véhicules, prendre rendez-vous dans les garages pour les révisions ou changement de pneus. En tant qu’ancienne employée du tourisme, je m’occupais des voyages et de la réception des groupes de visiteurs (visites de l’usine).

J’étais en charge de l’organisation de toutes les manifestations spéciales telles que les réunions du conseil d’administration, les lancements de campagne, les inaugurations … C’est d’ailleurs dans ce domaine que je me suis le plus retrouvée et épanouie. Tourisme un jour, tourisme toujours. Durant un temps, j’ai formé des apprenties Assistante de manager et ce sont les valeurs de mon école que je leur ai transmises.

L’école de la vie …